Voilà presque deux ans que l’entreprise @pet.stones m’accompagne et surtout accompagne mes chiens dans leurs évolutions et apprentissages grâce à des pierres minutieusement choisies. On me demande régulièrement mon retour d’expérience, que je fais volontiers. Mais désormais il sera public et accessible par tous. Je ne pourrais pas donner de preuves formelles, si vous cherchez cela, vous allez être sans doute déçus. Vous le serez également si vous pensez que le port d’une pierre suffira à régler tous vos soucis sans effort de votre coté.
Qu’est ce que la litothérapie ?
L’idée est d’utiliser les qualités vibratoires des minéraux pour venir rééquilibrer les énergies du corps, et ainsi soulager différents états émotionnels ou physiques. Tout être vivant peut donc en bénéficier. Il existe d’autres approches qui touchent aux énergies, comme le reiki, l’acuponcture, etc. J’ai choisi de faire confiance aux pierres pour l’instant. L’idée est de permettre des déblocages et d’initier des processus d’auto-guérison du corps physique. Et ce n’est pas parce qu’on ne voit rien qu’il ne se passe rien ! Il faut savoir garder l’esprit ouvert.
Concernant l’entreprise Pet.stones , Léanne et Marine sont à la tête de celle ci : Léanne se concentre sur le choix des pierres après discussion autour des problématiques rencontrées (d’ailleurs si votre problématique nécessite de consulter un comportementaliste, faites le ! Les pierres seront là uniquement pour appuyer le travail réalisé, non pour « faire à la place » ) tandis que Marine réalise de superbes montages et cordages (on peut tout autant être pratique et esthétique). Ci dessous des exemples de mes propres colliers, que je porte dès que le besoin d’un coup de pouce se fait sentir.
Comment sont accompagnés mes chiens ?
Pour Eos, Léanne m’a orientée vers deux types de pierres : oeil du tigre et Agathe arborisée. En effet je sentais que Eos avait besoin de prendre confiance en elle, en ce qu’elle faisait, en ce qu’elle exprimait. L’oeil du tigre l’a beaucoup aidé en ce sens. Cette pierre agit comme un miroir protecteur qui renvoie les énergies négatives vers celui qui les émet. Elle apporte aussi de la confiance en soi et de l’assurance, de la force de caractère. Elle aide a dépasser ses propres limites, à s’affirmer avec plus de sérénité. Elle rend plus optimiste, aide à régulier un peu les émotions. Avec le temps que l’utilise moins que la seconde, mais cela est arrivé de nouveau, tout comme pour moi. Elle me fait beaucoup de bien lorsque je travers des périodes compliquées. Concernant la seconde, il s’agit de l’agate arborisée, qui l’aide a évacuer plus sereinement et convenablement ses émotions accumulées. Eos à tendance à avoir du mal à évacuer et lorsque ça sort, ça sort « mal ». Elle apporte plus de sérénité, de sagesse dans les réflexions et comportements. Elle aide a absorber les émotions trop fortes et le négatif mal évacué. Elle aiderait a favoriser le sommeil, bien que concernant ce point, on était déjà bien avec miss marmotte. Mais elle a beaucoup aidé Eos a relâcher la pression, à se libérer d’un poids émotionnel. Je lui mets le soir surtout après de grosses journées ou après des épisodes intenses. Bien qu’elle grandisse également, je la trouve moins émotive au fil du temps. Cela peut encore arriver mais de manière plus mesurée qu’avant. Elle est désormais capable de gérer parfaitement en présence de chiot par exemple, situation qui auparavant la submergeait d’émotions. On sent qu’on touche une maturité émotionnelle et comportementale concernant ce genre de situation par exemple. Chaque chose en son temps évidemment.
Pour Vuki, nous sommes partis sur une jade jaune et un quartz rose. Vuki est un chien très posé, calme, mature, froid dans sa tête. Mais c’est aussi un chien qui garde beaucoup en lui, surtout à son arrivée, qui avait du mal a se livrer totalement à l’humain. Rapidement nous avons mis en place cet accompagnement. En un an, les changements sont bluffants. Nous avons l’impression que ce chien a toujours été auprès de nous, il nous donne tout. C’est très intense et ça nous met souvent devant la sensation de ne pas être assez à la hauteur de ce qu’il est capable de faire pour nous. Concernant le quartz rose, c’est une pierre qui apaise, rassure, apporte sérénité, calme le stress, ouvre le coeur, guérit les blessures affectives. Elle permet de casser l’endurcissement pour laisser place à la confiance, rend le coeur réceptif. C’est un chien tellement proche de l’homme, qui demande de l’affection d’ailleurs. Concernant le jade jaune, c’était un petit coup de pouce supplémentaire pour amener une vague solaire, de la gaieté et de l’optimisme. On reste sur des énergies de réconforts, de chaleur, de tendresse.
Pour Nux qu’en est-il ? Nux est encore jeune, nous avons hésité mais après discussion nous sommes partis sur une fluorite arc en ciel. Nux rencontre quelques difficultés à être rassurée quand elle rencontre des chiens inconnus. Elle est partagée entre son envie, sa curiosité, son besoin de contact et sa peur, son manque d’assurance et de confiance en l’autre. Bien entendu nous mettons des choses en place, mais l’idée était d’apporter un peu d’ordre et de clarté intellectuelle, quitter un peu cette instabilité. Elle aide aux apprentissages, elle aide à la concentration, diminue les moments d’anxiété en détoxifiant le trop plein émotionnel. C’est une pierre décrite comme ludique, positive et créative, qui libère des blocages psychologiques, qui aide à s’émanciper des sensations de s’embourber et aide à aller de l’avant. Une pierre aussi jolie qu’utile en ce moment. En ce moment les progrès apparaissent, doucement mais sûrement ! Elle peut être parfois parfaitement détendue avec certains chiens inconnus, on est donc sur le bon chemin.
Entretien des pierres ?
Concernant l’entretien, tout est détaillé sur la page Instagram de l’entreprise. Tout d’abord la taille des pierres est choisie en fonction de la corpulence de l’animal. Pour ma part, je choisis de les mettre à leur cou qu’à la maison, souvent le soir durant les périodes ou j’ai le sentiment que le besoin se fait sentir. En balade, je les prends parfois dans ma poche, mais étant un peu tête en l’air, c’est rare … Cela dit, je ne conseille pas de mettre directement sur l’animal en balade pour éviter de perdre les pierres suite à un coup, une branche ou autre. Les soins agissent de manière globale, il n’est pas nécessaire de les mettre à l’instant t d’une situation rencontrée mais on peut également avant ou après.
La purification permet de nettoyer ce que les pierres ont absorbé (ici j’utilise de l’eau déminéralise, qui va tout recapter en elle. Pour certaines pierres il faudra utiliser d’autres moyens – terre, encens-). Le rechargement permet de regagner en énergie. Le soleil et les pleines lunes sont des moments importants !
Pour résumer, mes chiens sont tous en progrès ou ont même atteint leur objectif. Le travail que nous avons effectué quotidiennement y joue pour beaucoup, mais je sens que ces aides d’énergies ont été d’un bon soutien dans ce processus. Je ne regrette pas d’avoir fait confiance, cela ne peut de toute manière pas faire de mal en cas de manque de réceptivité.
Eosvukistones vous permet de bénéficier d’une réduction de 15%.
Parmi les questions qui me reviennent régulièrement, je voulais parler du « quand est ce qu’on peut penser à accueillir un nouveau chien » ? Nous nous sommes bien évidemment posés la question le moment venu, ce choix a été le fruit d’une mûre réflexion qui prenait en compte de nombreux points. Je vais donc évoquer les principaux et notre manière de voir les choses, peut être que cela vous aidera a y voir plus claire.
Et mon (mes chiens) présent, il en dit quoi ?
Je suis convaincue que malgré le fait que le chien soit un animal sociale, cela ne veut pas forcément dire qu’il apprécierait vivre h24 dans une même pièce avec un colocataire canin pendant plus de 20heures par jours et qu’il n’aura pas forcément choisi de plus. Cela demandera de sonder son animal, savoir ses compétences et ses capacités d’évolution, savoir ses préférences vis à vis des personnalités canines afin de maximiser les chances d’entente. Cela demandera aussi des capacités de gestion d’environnement, de pouvoir proposer des espaces où chacun peut s’isoler au calme, des temps de balades séparées, etc.
Pour ma part j’ai aussi fait le choix de réaliser une communication animal. Cela était un bonus à mes yeux, ne changeant en rien la prise en compte des autres infos et analyses faites de notre coté. Je me suis permise de demander comment Eos et Vuki se positionnaient face à l’idée de prendre un chiot. Les deux semblaient non réticents, Vuki a spécifié qu’il préférait un chiot calme et très respectueux.
Et mon chien (mes chiens) présent, il est comment ?
Je pars du postulat qu’un chien parfait n’existe pas. Cependant il y a défaut et défaut. Un chien qui vol de la nourriture qui traine et un chien qui réagi en coursant et pinçant les joggers qu’il croise, ce sont à mon sens deux niveaux de problèmes différents.
Aussi lorsqu’on rencontre des problèmes internes (anxiété, hurlement, malpropreté, destruction, …) ou externes (pas d’auto contrôle, réactivité, agression, manque d’écoute et de concentration/attention, pas de patience et d’autonomie, manque de maturité dans les interactions sociales, etc), je trouve plus judicieux de se concentrer sur ce dernier afin de pouvoir lui accorder le temps et l’énergie dont il a besoin pour évoluer correctement.
Se retrouver avec deux chiens à problème, cela peut devenir un véritable calvaire. Un chiot peut rapidement faire du mimétisme sur les mauvais comportements. Connaissant des personnes qui ont des pairs de réactifs humains et réactifs chiens, qui sont parfois au bord de jeter l’éponge et dans la difficulté de gérer aussi bien financièrement que temporellement, je ne peux que déconseiller ce choix (sauf éventuellement si un professionnel après analyse juge utile dans certaines problématiques, mais ce sont des cas rares).
Et pour le suivant, chiot ou adulte ?
Nous avons vécu les deux ! Vuki est arrivé adulte (6ans) alors qu’Eos était encore jeune, pas encore adulte (2ans). Si nous avions accueilli un chiot, cela aurait été la porte ouverte aux situations d’hyper excitation et de n’importe quoi car Eos n’était pas encore assez mature sur certains plans. Jusqu’à 24mois (et parfois plus), le chien est adolescent. Il demande donc encore qu’on se penche sur lui convenablement. Certains chiens de cet âge seront assez matures pour côtoyer un chiot sans problème. Mais cela reste une minorité.
Pour en revenir à Eos, les apprentissages auraient été d’une moins bonne qualité et maturité, nous aurions du beaucoup trop souvent intervenir car elle serait surement monté en excitation trop souvent ou en trop forte gestion. Un choix qui n’aurait pas été judicieux. Deux chiots ou deux jeunes chiens en même temps, ça peut vite devenir n’importe quoi. Il existera toujours des situations où tout se passe correctement, mais ce n’est majoritairement pas le cas pour des questions évidantes de maturité, expériences, apprentissages etc.
Cependant Vuki était adulte, calme, posé, déjà « formé ». Et Eos était assez stable pour vivre avec ce type de profil. Son dynamisme a permis à Vuki de sortir rapidement de sa coquille, de s’autoriser quelques moments de jeunesse. Après plusieurs visites, nous passions le cap, qui s’est parfaitement déroulé.
Une bonne année après, c’est donc Nux qui nous a rejoint. Vuki n’est pas encore trop âgé, la différence d’âge n’est donc pas immense (prendre un chiot avec un papi chien peut aussi être risqué, un chiot trop dynamique avec un chien qui aime sa tranquillité ou qui a des douleurs, cela peut vite amener à des conflits). Eos a grandit, Vuki l’a surement aussi aidé à gagner en maturité. Et même s’il reste du chemin, on sent qu’elle est désormais assez stable pour apprendre à Nux à gérer ses émotions, même durant des sessions de jeux, sans que nous devions intervenir trop souvent pour calmer ceci. Le choix semblait donc logique et surtout plus pertinent.
Nous n’avons pas eu le sentiment de nous précipiter. Et il faut absolument que ce ne soit pas le cas. Attendre environ 3 ans, ce n’est pas si long et c’est un gain de temps pour plus tard. Aujourd’hui, chacun est professeur de chacun, sans que cela amène de trop grandes difficultés. Nous pouvons nous concentrer principalement sur l’éducation de Nux car Eos et Vuki sont assez matures et possèdent une éducation correcte qui leur permet d’évoluer sereinement au sein du foyer et en extérieur. Nous sommes même en capacité de nous déplacer en voyage en groupe, dans des locations, dans des restaurants, sans que cela soit problématique. Des moments de nos vies qui seraient invivables si nous avions sautés des étapes.
Aujourd’hui je vais vous parler de mon ressenti, de mon expérience vécu au travers de mes propres chiens mais aussi des (nombreux) que je croise à ce jour. J’évoquerais des points généraux qui sont cités couramment mais aussi des points auxquels on ne pense pas toujours ou qui sont moins couramment mentionnés ainsi que des nombreux questionnements (dont je n’ai pas forcément de réponse). Je ne suis pas professionnelle en comportements canins, ni spécialisée dans cette race, ni en génétique. Plein de choses me sont encore inconnues ou que j’ai encore du mal à saisir. Il ne s’agira donc ici que de mon point de vue, mon observation, ma réflexion, mon expérience de ces dernières années. Vous verrez que la plupart des thématiques abordées touchent de toute manière tous les chiens. Mais certaines peuvent être vraiment accentuées chez les chien-loups, directement en lien avec leur nature profonde !
Vuki, chien-loup tchécoslovaque, 70cm / 42kg
Entre chien et loup : l’éthique
» Je veux un loup tchécoslovaque, de saarlos, européen, américain, … » » C’est cool c’est comme un loup domestique à la maison » » j’ai choisi cette race car c’est original et sauvage » » c’est trop cool on ferra plein de choses avec notre loup », « je veux un loup de compagnie » … A l’époque je n’y voyais pas grand mal car je me disais que les gens savaient que c’était pas un loup et c’était juste affectueux. Et puis je me suis rendue compte de l’effet négatif que cela peut avoir sous plein d’aspects.
A l’heure où les grands prédateurs sont menacés, une véritable prise en compte et reconnaissance des choses est importante à mon sens. En France, le loup, le lynx et l’ours sont des cibles. Espèces protégées mais régulées, braconnées, non acceptées … C’est un sujet politique, environnemental, sociétal, économique important et très complexe. Aujourd’hui leur acceptation est difficile et les hybrides ou croisements proches n’y aident pas surtout lorsqu’ils se retrouvent en « milieu naturel ». Certains issues de croisements « sauvages » mais aussi ceux tout simplement lâchés/abandonnés ou qui se sont enfuis. Pas tout à fait loup, pas tout à fait chien. Des capacités de l’un sans la peur de l’autre, des besoins mixés, différents. Des réactions qui changent, qui s’adaptent, qui deviennent parfois problématiques mais qui génèrent une prise de position qui englobe le tout. Le loup est un animal de fuite, vivant et attaquant stratégiquement pour se nourrir. Le chien est né en vivant avec l’homme, il n’a pas peur ou moins, et par conséquent il peut faire des dégâts en fonction de ses besoins et des sélections dont il a fait l’objet.
D’autre part un brassage génétique avec son cousin sauvage est certes un atout coté chien mais est aussi une plaie coté loup, avec une détérioration et l’apparition de maladies et de comportements instables et non propre à l’espèce loup. Cela n’a rien d’autre que pour conséquence l’accélération du déclin de cette espèce sauvage.
L’éthique dans le choix de ces races me semble extrêmement importante. Je pense que tout ceux ou presque qui tombent sous le charme de ces dernières, ont une sensibilité et un attrait concernant son cousin sauvage. Et parfois aimer et protéger quelque chose c’est être raisonnable et ne pas vouloir toujours plus, c’est le laisser où il est à sa juste place qui n’est pas forcement celle à nos cotés directs, sous un même toit.
Je connais plusieurs personnes avec des hybrides ou des croisements à haut pourcentage de loup (on parle d’hybride quand il y a croisement directe chien*loup (nécessitant un certificat de détention d’animaux sauvage). Certains CL peuvent contenir plus de 50% de loup sans être hybride (on touche au F1,F2, etc). Un CLT et CLS ont tous moins de 50% de loup – low content- avec le dernier apport de loup officiel réalisé en 68). Je suis heureuse qu’elles s’en sortent -avec plus ou moins de difficultés-. Je suis admirative quelque part de ce qu’elles entreprennent et de ce qu’elle réussissent à faire. Mais pour autant je ne cautionne pas la vente de ce type de chien au grand publique, du moins surtout aussi largement et facilement que cela se fait actuellement. On ne répétera jamais assez que le choix de l’élevage est très important (consulter l’article : comment choisir un bon élevage) . Néanmoins pour ne pas alimenter les mauvais circuits et les faire perdurer, il faut que chacun soit responsable et n’achète pas pour ces diverses raisons et d’autres que j’évoquerais plus tard.
Entre chien et loup : génétique et comportement
Il suffit d’un % de gène pour que le caractère s’exprime (plus ou moins), soit physiquement, soit au niveau du comportement, soit les deux parfois. Vous sentirez surement tout du long de ces lignes, le paradoxe que ce chien est.
Dans le cas du chien-loup tchécoslovaque, l’idée était de créer un chien de travail, alliant les qualités d’écoute et de coopération du berger allemand avec les aptitudes physiques du loup. Un programme réfléchi avec un but d’utilité (seul chien-loup créer dans cet objectif. Les autres vouloir répondre à l’objectif d’un chien de compagnie). Aujourd’hui le CLT est encore utilisé comme chien de travail mais pas en France. Mais que devient-il aujourd’hui en France ? Et des Saarlos ? Et des européens ? Des américains ? ou autre ? L’objectif pour lequel ils sont créés est-il adapté ? Et il atteint de nos jours ? Quels sont globalement les retours sur leur stabilité ? Sont ils réellement adaptés à nos vies de famille, pour être des chiens de compagnie ? Les futurs acquéreurs comme la société dans laquelle ils évolueront, sont ils prêts à avoir des chiens aussi sensibles qu’expressifs ? Est ce vraiment utile et adapté de rechercher toujours plus de loup dans la génétique ? Est ce responsable, respectueux et éthique ? (Ce sont des questions dont chacun aura ses propres réponses. Mais je pense qu’il est important de se les poser et trop souvent ce n’est pas le cas).
Ce sont des races particulières, aux comportements spécifiques et atypiques. Un simple coup de coeur n’est pas suffisant à mon sens pour justifier l’accueil de ce type de chien et s’en sortir convenablement (comme tout chien me direz vous mais cela reste des races qui vont vraiment vous rendre malades et se rendre malade si ça colle pas). Je suis finalement heureuse de ne pas avoir eu un chien-loup en premier chien et de m’avoir laissé le temps d’en apprendre un peu plus sur le monde canin. Ainsi on a pu se rendre réellement compte de si on était prêt d’une part mais aussi avoir des bases solides pour entreprendre cette aventure plus sereinement. Ce type de chien possède une communication fine mais également expressive qui peut souvent dérouter et être souvent incomprise et non respectée aussi bien de certains chiens moins expérimentés que de nombreux humains. Ce sont également des êtres fiers avec une capacité à être indépendants tout en étant extrêmement liés quelque part et observateurs. Ce sont leur nature et vouloir un chien-loup c’est en partie l’accepter.
Bien que le chien-loup tchécoslovaque à la particularité d’avoir été sélectionné pour être un chien d’utilité (l’apport du berger allemand peut présenter des comportements de gestion, garde plus marqués. D’ailleurs c’est un aspect souvent occulté et qui peut déstabiliser lorsque cela s’exprime. Attention donc à bien lire et guider son chien de manière à ce que ces aspects là ne deviennent pas non plus une contrainte), cela reste des chiens sensibles préférants fuir naturellement. Comportement de sensibilité souvent plus présent chez les autres type de chien-loup. Une socialisation de qualité est extrêmement importante. J’insiste sur la qualité. Forcer un chien a voir des choses (lieux, objets, humains, chiens, ..) et les rencontrer pour le rendre moins sensible n’est absolument pas qualitatif. Le forcer au contact, malgré tous les signaux montrant un malaise risquerait, en le privant de sa capacité à s’extraire des situations et « fuir », de le rendre facilement agressif. Le sanctionner avec des gestes, paroles, outils infligeants des gènes/douleurs, risqueront de l’inhiber -sans pour autant le rassurer et le rendre à l’aise- ou bien d’augmenter son agression. Il faut alors garder en tête que ce croisement chien/loup lui offre aussi des caractéristiques physiques particulières avec une mâchoire puissante, ce serait à mon sens risquer de jouer là dessus.
Ce sont des chiens d’instincts. Des chiens rustiques. Quand on répète partout que ce sont des chiens très expressifs à la fois communiquant très finement et subtilement mais aussi sans faire de détour et en étant très francs (notamment beaucoup avec la gueule), ce n’est pas sous estimer cet aspect. La gueule d’ailleurs déjà vivement sollicitée avec les mordillements dès chiot, qui seront aussi un moyen de communication fort chez eux. Il faudra alors apprendre a avoir une bonne gestion de la morsure mais aussi des émotions. Pour autant les priver de ce moyen de communiquer devient un contre-sens vis à vis de leur nature profonde. Les situations de protection de ressources, de prédation, d’autonomie, de vie en groupe sont courantes et ancrées chez eux. Chercher à supprimer ses instincts risquerait encore une fois de vous installer dans une relation dure et conflictuelle. Je pense que la clef réside plus dans l’équilibre, le respect, l’acceptation et le dosage des choses. Apprendre à partager mais aussi écouter et lui laisser des moments privilégiés, lui apprendre à gérer la solitude mais ne pas en abuser et le laisser seul de longues heures chaque jours, lui apprendre à ne pas paniquer et avoir peur des inconnus mais ne pas l’obliger à aller au contact, préférer vivre en groupe ou au moins lui offrir la possibilité de voir des congénères aussi souvent qu’il le souhaite, etc etc.
Cela reste des races assez récentes et pour certaines très récentes. Les comportements ne sont donc pas fixés et stabilisés, avec des probabilités plus grandes de « concentré » de comportements gênants liés simplement à leurs origines. Il peut être difficile de se préparer correctement avec un bon recul (contrairement à des races plus anciennes dont le travail de sélection est bien ancré, ce qui nous permet d’avoir un bon recul – si le minimum de sélection a été correctement fait coté éleveur- ). Cette instabilité amène un manque de prévisibilité, même sur une même portée on peut avoir des bonnes et moins bonnes surprises contrairement à d’autres races sélectionnées depuis des décennies et qui seront moins dans cette aspect « loterie ». Cela amène à être sans cesse dans la remise en question, l’observation, l’adaptation. Certains troubles peuvent, encore plus si mal accompagnés, très vite amener le chien a devenir encore plus craintif, agressif et imprévisible. Parfois il suffit d’une petite poignée de mauvaises expériences (qui à vos yeux ne seront peut être pas graves, mais à ses yeux dramatiques pour sa construction) pour traumatiser ce type de chien.
Entre chien et loup : le mode de vie
Vivre avec un chien loup ça implique une capacité à rester humble, à être totalement à l’écoute, à être patient, à être emphatique, à être juste, à être cohérent, à être disponible. On peut vite tomber sur des discours passéistes qui prônent la hiérarchie, qu’il faut être « l’alpha » par ce que c’est en partie des « loups », etc. Outre que tout à été largement réexpliqué par les éthologues à l’origine de l’étude des comportements des loups et de l’utilisation de certains termes qui sont donc très mal compris et utilisés par la plupart des gens et même certains professionnels, il en va pour moi du respect de l’animal. Un être vivant doit être respecté dans son intégrité physique et psychique. La violence attire la violence. Soyez constamment dure avec lui, il le sera certainement avec vous. Soyez sur un pied d’égalité, rassurez le, aidez le, récompensez le, guidez le et il vous donnera tout ce qu’il peut et même plus encore sans énervement et agression.
Vivre avec un chien-loup c’est lui offrir un cadre de vie calme, serein et rassurant. Pas besoin de cage ou de dizaines d’hectares d’enclos. A chercher à le contenir car vous êtes dépassés, vous risqueriez de le rendre juste fou et de développer des troubles comportementaux encore plus forts. Pour autant, il ne faudra pas sous estimer sa capacité à fuguer et à détruire en cas de stresse ou d’ennui. Leur observation et intelligence leur permet de retenir en une seule fois comme ouvrir une porte qu’il s’agisse de poignée ou de loquet. Des canapés où il ne reste que l’armature, des portes arrachées, des murs enfoncés, des clôtures de 2m50 sautées, des voitures dont il ne reste plus aucun siège en à peine quelques minutes, … Ce n’est largement pas sous estimé et l’apprentissage de la solitude est un point sensible chez ce type de chien. Si vous êtes absents 8h par jours, ce n’est peut être pas le chien qui tolérera cette expérience au mieux. Mais si vous êtes prêts à donner de votre temps, éventuellement argent pour vous faire accompagner régulièrement par un professionnel, vous pouvez obtenir des choses agréables autant pour lui que pour vous. A noter également que pour les cas qui gèrent très mal la solitude sur de longues périodes, des solutions de pet sitting ou de garderie à la journée peuvent être intéressantes. L’apprentissage de la solitude est un processus qui peut être long et parfois complexe (mais néanmoins possible), qui prend en compte divers aspects de l’environnement du chien (notamment la réponse à ses besoins journaliers). Ne soyez pas pressés et trop gourmands sur les étapes.
Vivre avec un chien-loup, ce n’est pas obligatoirement vivre avec plusieurs chiens. Mais c’est accepter le fait que ce sont des chiens qui majoritairement préfèreront vivre en groupe. Ce sont des chiens qui majoritairement auront besoin de voir fréquemment d’autres congénères. Ce sont des chiens qui majoritairement s’attacheront très fort à leur(s) humain(s), peu importe s’il y a d’autres chiens présents sous le toit.
Vivre avec un chien-loup c’est n’est pas obligatoirement vivre dans une immense maison avec terrain (je suis en appartement sans extérieur comme beaucoup d’autres propriétaires). Mais c’est accepter que ce sont des chiens qui se sentiront pour la majorité bien plus à l’aise dans des milieux peu urbanisés avec de l’espace. Je connais très peu de CL réellement à l’aise et épanouis en centre ville.
Vivre avec un chien-loup c’est faire face au regard des gens. Ceux qui vont interpeler très souvent, trop souvent, pour demander si c’est un loup, s’ils peuvent le caresser ou le prendre en photo (pour ceux qui demandent …). Pour des chiens qui pour la majorité n’aiment pas le contact avec inconnu, cela pourra vite devenir un challenge presque quotidien et devenir pesant. C’est aussi les curieux, intrigués par ce mélange, sur comment c’est arrivé dans ce monde, avec pleins de questions voire d’affirmations … Mais fréquemment ce sont des gens qui ont peur, qui s’écartent, qui te regardent avec un regard noir. Et parfois aussi c’est des insultes et des menaces. Parfois totalement gratuitement juste à cause de sa présence et parfois par peur et incompréhension. Ce sont des chiens qui n’auront pas le droit à l’erreur aux yeux de beaucoup de gens et encore moins que la plupart des autres chiens (qui eux même sont très souvent trop bridés et incompris). Un seul grognement, un seul sourire, un seul pincement et votre chien sera considéré comme fautif et agressif (sans même savoir le pourquoi du comment de la situation). Pour être honnête je l’ai vécu avec Vuki, pourtant d’un calme et d’une écoute largement constatée. Etant quelqu’un de très sensible, ce genre de situation n’est pas facile à gérer sur l’instant (l’attitude des gens, leurs méconnaissances, leurs réactions, leurs menaces, leur refus de comprendre, la dramatisation, etc …)
Vivre avec un chien-loup c’est accepter que tout peut être vite remis en question. Que l’acquis ne l’est jamais vraiment. Que tout ce qui se construit est à la fois fort mais aussi très fragile, qu’un rien peut vous faire reculer des dizaines de pas en arrière. La peur. Un sentiment qui leur rode facilement autour pour la plupart. Le travail de mise en confiance/sécurité est je pense une des plus grosses parties du boulot, pour certains un travail quotidien et à vie.
Vivre avec un chien-loup, c’est vivre avec un athlète aussi bien cérébrale que physique, surtout pour le tchécoslovaque qui a été un peu plus sélectionné pour de l’utilité. Un chien porté sur l’observation, toujours dans la réflexion, qui regardera aussi la moindre de vos erreurs. Ici il suffit d’une fois pour retenir les « bonnes choses » comme les « mauvaises ». Mais c’est aussi un chien qui a une fierté et une volonté de comprendre. Faire pour faire c’est rarement son truc. Ce que j’observe c’est ce besoin de comprendre l’utilité de ce qu’on lui demande. Quand à ses capacités physiques, sauter partout, grimper en hauteur ou se faufiler. C’est un acrobate, qui ne refusera sans doute pas de longues siestes sur des coussins ou canapés confortables mais qui n’aura aucun problème à creuser des galeries ou à accéder aux choses en hauteur, même chez vous.
Vivre avec un chien-loup c’est construire une relation exceptionnelle avec un animal atypique. C’est apprendre à communiquer avec un chien rustique et aux comportements souvent primaires. C’est vouloir se connecter à la nature profonde de l’espèce canine, vouloir la comprendre et vivre avec sans vouloir la changer. C’est avoir un ami fidèle qui vous donnera tout. C’est apprendre aussi à réaliser et prendre conscience des efforts qu’ils feront pour vous et se contenter parfois de peu et d’en être extrêmement heureux et reconnaissant.
Si vous manquez de temps d’ores et déjà, si vous n’êtes pas disponible, si vous n’êtes pas patients et plutôt sanguin et exigeant ou au contraire que vous êtes facilement impressionnable, si tout la famille n’est pas 100% impliquée, si vous n’êtes pas prêts à dire » c’est mon chien qui va m’apprendre des choses, je ne sais pas forcément mieux que lui », si c’est juste le physique et le coté mystérieux qui vous séduit, alors peut être que ce type de chien n’est pas fait pour vous.
J’espère que ce texte vous aura sensibilisé sur certains points. Je ne souhaite pas être dramatique, ni catégorique, ni de ceux qui disent « toi tu peux pas mais moi je peux », mais juste soulever des points ou questions (dont c’est à vous de trouver les réponses) et surtout évoquer des expériences récurrentes au sujet de leurs comportements et pour lesquelles il faudra être prêt pour bien les accompagner afin d’évoluer dans le bon sens. Et peut être pour certains réaliser que ce n’est pas un type de chien adapté et que le meilleur service qu’on puisse leur rendre, c’est de ne pas leur imposer notre choix égoïste (et pour de nombreuses races -voire toutes- un peu « délicates » ce devrait être le même raisonnement).
Dans cet article je vais tenter de parler de mon expérience, ce que je trouve très important et que je referais si nous reprenions un chiot. Mais aussi ce qu’on a fait et dont on aurait pu se passer. Le premier point réside certainement dans le choix du chien/race et de l’élevage (on peut également appliquer ceci à prendre un chiot en refuge, connaitre ses origines peut permettre de savoir et d’anticiper certains comportements). Connaitre les atavismes de la race qu’on choisi, être près à l’accompagner et être sur que cela peut correspondre à notre mode de vie et enfin vérifier les conditions de vie du chiot et tout ce qui est lié (explications dans l’article cité). Ensuite notre chiot de 2 ou 3 mois arrive et … que faire ?
Matériel et accessoire
Les odeurs sont un bon moyen de rassurer le chiot qui va se retrouver dans un milieu totalement nouveau, avec des humains nouveaux et sans aucun repère. Alors un tissu, doudou ou autre qui aura l’odeur de sa fratrie sera sans doute un plus pour les premiers jours/nuits dans son nouveau foyer. Vous pouvez laisser un objet à l’élevage durant l’une de vos visites et le récupérer le jour où vous venez chercher votre nouveau compagnon. Vous pouvez même lui proposer une bouillotte (résistante) pour les premières nuits. Ca lui rappellera la chaleur de sa fratrie.
Un …ou des coussins ! Un coussin confortable, chaleureux qui sera le lieu où votre petit loup peut se reposer en toute tranquillité. Dans l’idéal je laisserais le chiot « choisir » spontanément l’endroit ou il apprécie se mettre pour y déposer son couchage. Ou sinon le mettre dans un coin à l’écart des passages afin que le chiot/chien puisse ne pas être dérangé (et éviter les morsures dans certains cas !) Les premières nuits je placerais son (ou un de ses) coussin dans la chambre au pied du lit. Et chaque nuit en fonction du rythme d’apprentissage du chiot, je le déplacerais petit à petit en direction de sa place « définitive ». Cela apprendra au chiot la solitude « en douceur » sans traumatisme. Et en plus cela peut aussi vous aider à être plus réactif s’il faut le sortir en pleine nuit pour ses besoins ! Ce que je ne ferrais pas : le laisser seul dans une pièce et ignorer quand il pleure dès les premières nuits. Méthode trop brutale et parfois traumatisante pour le chiot. Mieux vaut privilégier la douceur et les étapes. De même oubliez les « pipi pad ». Mieux vaut commencer tout de suite à le sortir très régulièrement pour éviter qu’il associe que dans la maison/sur les tapis c’est ok. Et oubliez également les cages fermées !…
Collier ou harnais ? Telle est la question. Malgré que c’est un budget plus conséquent car il faudra changer souvent, je partirais tout de même sur un harnais (même d’occasion). On pense trop peu à la thyroïde de nos chiens alors que c’est un organe tellement important ! Sans parler des potentiels coups sur les cervicales du chiot qui bien entendu ne nait pas avec le manuel de la marche en laisse parfaite. Un harnais doit être parfaitement adaptée à la morphologie et ne doit jamais bloquer les articulations (donc on reste uniquement sur des modèles en X ou Y, on oublie les modèles en T). Pour cela on en trouvera sur différentes boutiques comme True love, dog Copenhagen, haquihana, junih, perfect fit, etc . Cependant si on souhaite attendre et prendre qu’un collier, prenez un collier plat. Oubliez les outils coercitifs (collier étrangleur, torcatus, électrique. Un matériel simple et adapté qui ne gênera pas la croissance du chiot et ses apprentissages.
Laisse ou longe ? Je dirais : les deux. Mais de longueur suffisante pour que le chien puisse répondre au minimum à ses besoins fondamentaux et éviter donc de développer des comportements dits « désagréables ». Une laisse de 3m minimum, voire une petite longe de 5m dans l’idéal pour les milliers urbains et une longe de 10/15m pour dans les endroits où il sera interdit de lâcher (ou pour autre raison d’ailleurs). Je vous laisse regarder cette video extrêmement intéressante sur l’importance de la longueur de la laisse. On peut toujours raccourcir ponctuellement une laisse. Cependant si elle est courte on ne pourra pas la rallonger. Oubliez les laisses rétractables : tension permanente et mauvaise gestion assurée en cas de rencontres. Oubliez les laisses courtes qui engendreront beaucoup de frustration et qui amèneront à des comportements qui seront pour vous « dérangeants « .
Coté jeux ? Pour ma part je trouve plus sain d’offrir des jouets proches de ce que l’animal pourrait trouver dans un milieu naturel ou qui simulerait ceci. Des jeux qui ne renforcent pas les comportements de morsures, de prédation etc. Des jeux qui satisfont calmement les besoins fondamentaux d’un chien. Donc j’oublie les cordes, les jeux de « tire », les lancers de balles ou autre, les pouic pouics, etc. Pour ma part j’ai tout de suite laissé accès à des sabots et cornes (de daim et de cerf d’abord et maintenant de buffle également. Les tailles, épaisseurs et tendresse peuvent être adaptées). Le fait que ce ne soit pas « mou » a permis à Eos de rapidement apprendre à gérer sa morsure (car si on force trop on se fait mal aux dents …). Elle nous a également très très peu mordillé. En même temps cela satisfait un besoin masticatoire, ça nettoie les dents et ça permet de décharger un peu sur autre chose que vos mains lors de la période de pousse des dents adultes. Pour poursuivre sur la mastication, occasionnellement donner des trucs plus sympas, plus cool, comme des oreilles de cochon, boeuf, lapin, des joues de boeuf, des nerfs de boeuf, des oesophages, des groins, etc. Les jeux de flair sont également intéressants. Cela occupe et participe à une dépense mentale intelligente. Votre jardin ou l’allée enherbé de votre quartier peut être un formidable outil de recherche (vous pouvez disperser la ration de croquette de votre chien dans l’herbe par exemple). Vous pouvez aussi avoir des tapis de fouilles pour réaliser ceci ou bien des Kongs à fourrer. Les Licki Mat aussi sont intéressants et peuvent même être très utiles lors d’habituation ou désensibilisation au brossage ou autre. On peut aussi trouver pleins de petites activités « faites maison » pour occuper, apprendre, désensibilisation etc. Le carton et le papier peuvent devenir de véritables amis !
Eos à son élevage, 1 mois
Alimentation
Il est important de faire attention à la composition des croquettes/barf (ou autre type alimentaire) que vous donnez à votre chien. Il y a ce dont le chien a besoin et il y le coté marketing/commercial. La teneur en protéine animal (et s’assurer que les protéines soient de qualité. Viande fraiche = moins de protéine en définitive, sous produits animaux de même = mauvaise source de protéine) doit être égale ou supérieur à 35%. Et la teneur en glucide inférieur à 25%. D’autres données sont à prendre en compte mais déjà ces deux points sont super importants. Pour le barf, ce référer aux articles en cliquant ici.
Pour ma part j’ai choisi de ne pas prendre de porte gamelle. J’ai remarqué d’ailleurs que ceux ayant des portes gamelles vraiment surélevés avaient tendance à ingérer beaucoup d’air. J’ai également choisi de prendre des gamelles en céramique et non en intox. En effet de nombreux médicaments ne doivent pas être en contact du métal, aussi avec la céramique pas de soucis. Actuellement les chiens étant au barf, seul reste une gamelle d’eau. En effet je dispose leur ration de barf sur des assiettes plates en ardoise.
Quand au fait de combien le nourrir ? Eos a été aux croquettes jusqu’à ses 5mois environ. Durant ce laps de temps on a laissé le plus possible les croquettes en libre service. On a du fractionner car … les chats lui piquaient tout ! Mais du coup on lui donnait plusieurs fois par jours pour simuler un » à volonté ». Quitte à ce qu’elle mange plus que ce qui été indiqué, on surveillait son poids et sa croissance de l’extérieur. Ensuite on est passé au barf et donc elle avait deux/trois repas par jours, ce mode alimentaire demandant à mon sens de fractionner. Aujourd’hui adulte elle a entre 1 et 2 repas par jours, en fonction de si on fractionne en deux ou pas. Concernant l’eau, cela devrait TOUJOURS être en libre accès, même la nuit. On ne devrait jamais toucher aux ressources vitales du chien pour l’éduquer.
Vuki bébé dans son premier élevage en Lituanie
Education
Tout d’abord, ça va être radical mais pour moi, avant les 6mois/un an du chien on devrait lui foutre le plus possible la paix. Dans le sens où je vois des chiots de moins de 6 mois « capable d’enchainer 2,3,4,5,6 tricks ». Assis, coucher, donner la patte, fait le beau, obéissance, au pied maintient de position, … C’est cool peut être pour l’humain mais je trouve ça beaucoup trop autant mentalement que physiquement pour le chiot. Je trouve cela bien dommage avec du recul. Et j’ai remarqué des grosses améliorations depuis qu’on est bien plus soft et qu’on prend bien plus le temps. Je me suis rappelée que quand j’ai voulu avoir des animaux, c’était partager ma vie avec d’autres êtres vivants. Et donc apprendre à les connaitre en douceur et sans urgence les « modeler » de manière à ce qu’ils puissent vivre dans notre société tout en pouvant bénéficier du plus de liberté possible. Du coup si je devais refaire, je partirais simplement sur le fait de faire rencontrer par courtes sessions progressives différents lieux, différentes situations, des gens, d’autres animaux, d’autres chiens (balades collectives encadrées et non encadrées par exemple) que j’aurais sélectionné pour qu’il apprenne à bien se comporter et c’est tout. Je le guide au besoin mais je le laisse découvrir (sans situation réelle de danger), je le laisse goutter la boue, l’eau, se rouler dans des trucs, creuser, tomber, manger des trucs, s’approcher de ce qui lui fait peur seulement s’il veut, mettre les pattes dans l’eau sans que je le force même avec des encouragements, bref, je le laisse se construire. Par la même occasion, en le suivant, en l’accompagnant, en le protégeant, en le rassurant, en l’aidant, c’est comme ça qu’on construit une super relation. Ensuite petit à petit en voyant ses aptitudes naturels, je vais lui proposer des activités qui pourront peut être lui plaire en complément des balades. Il est endurant et crapahuteur ? Peut être de belle randonnée (à commencer à partir d’un an tranquillement pour respecter la croissance physique de son chien). Il aime pister et chasser ? Peut être du mantrailing, nosework, cavage, etc ? J’essaye cependant d’éviter les activités qui peuvent le rendre zinzin ou qui peuvent renforcer des comportements qui pourraient être dangereux dans la vie de tous les jours. A coté de ça, dès son arrivé je peux lui apprendre à être calme et patient avec divers exercices d’auto contrôle en intérieur et en extérieur. Je peux l’habituer doucement à être manipulé et surtout à coopérer avec des bases de médical training. Je peux l’habituer en douceur à prendre la voiture et à adapter en fonction de ses réactions. Je peux l’habituer en douceur à découvrir la brosse et se laisser brosser. Je peux l’habituer à découvrir la muselière et à la porter de manière détendue. Je peux l’habituer à être attaché et détaché, à pas tirer et à adapter son rythme petit à petit, à développer son suivi naturel et aborder le rappel. Etc
Enrichissez également son environnement quotidien. Tout comme pour un enfant (d’ailleurs beaucoup d’élevages utilisent des jeux et accessoires pour enfants) disposez des objets divers et variés, colorés, de matières différents, faisant du bruit ou autre dans votre jardin, ou dans une pièce. Laissez le découvrir, faites lui chercher des friandises à proximité, cela participera à la découverte du monde et à cultiver sa curiosité.
Eos, 10 minutes après son arrivée dans notre chez nous ❤ et oui on avait pas encore tout le matériel, on voulait attendre qu’elle soit là pour tout acheter 🙂
En gros avant de penser obéissance, il y a tellement de choses à construire, des fondations pour une relation plus solide. Il y a bien assez le temps pour tout faire avant de se presser pour tout apprendre rapidement et se prendre un joli mur souvent à l’adolescence ..! Soyez patient, observez, apprenez à lire et comprendre votre chien avec sa propre personnalité, apprenez à adapter vos comportements (et c’est pas facile !) et ça sera déjà du boulot pour les premiers mois.
Tous nos animaux sont nourris avec une alimentation dite « crue » ou aussi connue sous l’appellation BARF / RAW feeding. Eos est passée au cru à l’âge de 4 ou 5 mois, Naxos de même et Kira un an et demi. Pour Vuki, son ancien élevage le nourrissait au BARF + croquettes, nous avons simplement supprimé les croquettes à son arrivée. Cela fait donc 2 ans que nous gérons ce mode d’alimentation, avec de nombreuses adaptations en cours de route et surement d’autres à venir dans le temps.
Je ne vais pas faire ici un cours sur le cru, vous pouvez retrouver des informations intéressantes sur divers supports et formations (les sites BARF asso, Tribu carnivore, le livre « je nourris mon chien naturellement ou encore ce petit article ici).
Je vais ici évoquer uniquement mon organisation afin d’illustrer une manière de faire.
STOCKER OU NE PAS STOCKER ?
Pour des raisons pratiques nous avons choisi de fonctionner en stockant sur plusieurs semaines. Bien entendu cela comporte des inconvénients : prend de la place, dépense d’énergie pour le congélateur, moins économique et écologique, dépense d’achat pour un congélateur plus ou moins grand, etc. Mais tout le monde ne peut pas se permettre d’aller acheter au jours le jours, cela participe également à une perte de temps, à des dépenses en terme de trajet ainsi que de pollution, et en général pas forcément un avantage en terme de prix d’achat.
Nous souhaitions pouvoir stocker pour idéalement 3 mois voire plus. C’était en théorie (et puis Vuki est arrivé entre temps aussi) .. en pratique nous avons revu notre stock à la baisse, avec un stock plus sur deux mois voire légèrement plus. Pour ce faire nous avons choisi un congélateur coffre de 250L. Pourquoi coffre ? Certes les tours avec tiroirs sont intéressantes pour organiser, mais je préfèrais avoir un coffre afin de ne pas perdre en place et de m’en servir comme plan de travail supplémentaire.
On est en train d’installer un contour en bois qui sera peint en noir afin de s’accorder avec la déco intérieur sans abimer le congélateur si un jour nous souhaitons le revendre. Au dessus, un morceau de plan de travail « scratcher » au couvercle de congélateur. Il suffira d’enlever les scratchs également le jour ou on se séparera du congélateur.
LES REGLES A NE PAS TRANSGRESSER !
• Première règle : la propreté ! Quand on veut choisir ce mode d’alimentation on se doit de respecter quelques règles d’hygiène pour éviter la proliférations de mauvaises bactéries en trop grande quantité. Même pour nous il y a des risques. Aussi on nettoie avant et après, que ce soit pour portionner ses rations ou pour donner la gamelle du jour.
Quand je reçois mes portions je nettoie tout avant : les plans de travail où je vais disposer toutes les viandes, découper et peser, le sol où je repartie les boites et les divers instruments : couteaux, balance, planche à découper et évidement les mains (où pour ceux qui préfèrent les gants, nettoyer les gants).
• Deuxième règle : la congélation. On peut congeler et décongeler plusieurs fois le barf de son chien sans trop de risque. Le système digestif d’un chien en bonne santé ne sera pas touché par les potentiels bactéries présentes (digestion de courte durée, acidité du système digestif plus haut, etc). En revanche, je suis quand même pour limiter ce chaud-froid à répétition. Je préfère le faire 2 fois maximum, même une seule fois dans l’idéal. Evidemment on évite de laisser la viande plusieurs heures au soleil ou dans une pièce très chaude également.
PRENDRE LE TEMPS DE PORTIONNER
C’est surement l’étape la plus chiante réellement. Suivant si on s’y met à deux et si on est rapide ou non, on met entre 1 et 3h en moyenne. Sincèrement j’ai trouvé mon équilibre : un film ou une série et hop je ne vois plus le temps passer ! Pour le moment on a des boites uniquement pour un mois, on compte en acheter d’autres pour portionner pour deux mois complets (et ne plus avoir de stock en vrac du coup). Pour les boites, après un achat sur un site internet, on est parti actuellement sur des contenants venant de chez action (et je remercie Benjamin qui m’a donné ce bon plan !). Chaque boite fait environ 1,5L, soit une contenance pour 1kg de ration. J’aime ces boites qui sont plus plates que nos anciennes et ainsi nous ne perdons plus de place dans le congélateur (photo ci dessous avec comparatif des boites). Autre avantage, elles ont des couvercles colorés, parfait pour différencier quelle boite est pour quel animal ! Les chats également ont des petites boites pour eux. Nous en avons moins pour les chats car une partie de leurs rations est constituée de proie entière (cailles surtout), qui reste dans un contenant général.
Vuki tout à gauche avec une boite = une ration , Eos au milieu, Kira et Naxos à droite avec tous les 3 une boite = 2 rations
Une fois toutes les boites correctement alignées, on commence à rentrer dans le vif du sujet : on trie, on coupe tout et on range dans les boites.
Je commence toujours par les abats avec en premier le coeur et ensuite le foie. Le coeur, indispensable au ration des chats. Je tourne sur plusieurs coeurs pour varier : veau, agneau, porc, volaille. Je coupe la quantité journalière et distribue aléatoirement dans les boites pour que durant le mois ils aient un peu de tout. De la même manière je coupe le foie (agneau, veau, porc, boeuf, volaille) et de manière aléatoire je distribue dans les gamelles des chiens. Ensuite je comble le reste avec plein d’abats différents et distribués aussi de manière aléatoire : langue, gésier, rognon, cervelle, poumon, coeur, foie, etc. Je mets 3 abats par ration (environ 15% de la gamelle).
Une fois que les abats sont tous distribués, je passe aux viandes. Je tourne sur minimum 1 viande blanche, une viande rouge, un gibier et un poisson (petite précision, je ne portionne pas le poisson, comme pour les cailles, je laisse en vrac et je pioche les jours où ils ont leur ration de poisson, une fois par semaine). Je commence donc par distribuer la viande de gibier (pour ce début d’année ils auront du cerf et du chevreuil. Je prenais avant la pintade de chez barf discount mais la qualité ne me plait plus du tout. Je cherche donc a remplacer par du faisant). Ensuite je passe au boeuf et veau que j’achète en barquette, de même je repartie aléatoirement. Et je termine par les escalopes de poulet.
Quand toutes les gamelles sont remplies, je termine par les os charnus. Majoritairement ils ont le droit à des dos de poulet. Et je complète par des petits achats quand je tombe sur des promos ou bons plans sympas : cous de dinde, cous de poulet, manchons de canards, cuisses de poulet, etc
Quand tout est fini …. on referme les couvercle, on range les boites par piles dans le congélateur. Les boites noires sont pour Eos, les bleues pour Vuki et pour les chats, les bleus claires sont pour Kira et les autres pour Naxos.
Et bien sur nettoyage de tous les instruments, balance, planche avec une pré-lavage manuel puis au lave-vaisselle.
OU SE FOURNIR ET A QUEL PRIX ?
Il n’y a pas de règle. Il existe des groupes sur Facebook où on peut réaliser des commandes groupées ( ici, c’est « cru en gironde » par exemple). Chaque mois sont proposées diverses commandes groupées provenant de différentes enseignes. J’ai commencé avec barf discount, pratique pour commencer. Maintenant je ne commande plus rien car la qualité ne me satisfait plus et ne convient plus à mes attentes.
Aujourd’hui je participe à des commandes groupées uniquement avec mes amies (on commande sur Easy barf, Périgord carcasse, etc). J’ achète surtout les os charnus en grandes quantités, les escalopes de poulet -car en magasin ça coute cher …- et la viande de gibier en morceaux. Les frais de port sont vite divisés et donc réduits. Pour le reste (surtout boeuf et veau, parfois dinde), j’achète tout en grande surface, promos ou viande pour animaux.
Pour certains le cru sera une option plus économique, pour d’autres équivalente à un peu plus chère. Pour ma part cela a été économique de manière générale, avec certains mois ou je prends plus de choses ou des choses plus chères. Quand les chats et Eos étaient encore aux croquettes, j’en avait pour 90/100 euros par mois pour les trois. Avec Vuki je serais tombée sur du 150 euros par mois.
Voilà un ordre d’idée coté dépenses moyennes pour deux mois de rations pour Eos (18kg), Vuki (40kg), Kira (6kg) et Naxos (8kg) : – 20kg d’escalope de poulet (Périgord Carcasse) : 34 euros – 25 kg de dos de poulet(Périgord Carcasse) : 13 euros – 2 kg de chevreuil ((Easy barf) : 12,90 euros – 2 kg de cerf (Easy barf) : 11,95 euros – 12 cailles (Easy barf) : 20, 50 euros (il excite un prix plus avantageux pour 20 cailles, mais en rupture ce mois ci) – 10kg de boeuf et veau (Carrefour) : 25/30 euros – 3kg abats divers et variés (Carrefour) : 10 euros (en prenant large) – Frais de port / déplacement : 15euros.
Soit un total d’environ : 140 euros pour les deux mois (sans les bons plans ou dons) avec des viandes sympas, soit environ 70 euros par mois pour les 4 en prix « fixe ».
Pour rappel, il est conseillé (pas obligatoire) de faire un bilan sanguin annuel, surtout au début, pour vérifier que tout aille bien. Attention que votre vétérinaire soit bien ok barf, les normes comparatives pour les bilans sanguins sont faites par rapport aux chiens nourris aux croquettes. Un chien au barf aura des chiffres différents, attention que votre vétérinaire soit en capacité d’analyser ceci. Attention aussi que le chien soit bien à jeun, sans exercice au préalable, etc pour réaliser ce bilan. On vous laisse avec les gamelles des 4 affreux jojos, avec une cure de compléments alimentaires que nous avons testé ces derniers temps ( Truffe&Moustache , avec la gamme Sérénité et Allure) !
Le chien loup tchécoslovaque est né en 1955 d’un essai biologique de croisement entre le berger allemand avec le loup des Carpates. Les essais ont montré que les descendances étaient possibles aussi bien dans le sens chien/louve que loup/chienne. C’est en 1965, une fois les essais officiellement validés que le projet d’élevage est né, avec l’idée de stabiliser la race en tirant le meilleur parti des qualités du loup et celles du chien. En 1982, la race du chien loup tchécoslovaque est reconnue en tant que race nationale. C’est dans les années 90 que des individus sont importés en France.
Ce croisement donne physiquement des chiens de taille moyenne à grande. Les chiens sont robustes et rustiques, avec un aspect lupoïde. La couleur, la morphologie, les allures ainsi que le masque facial ressemblent fortement au loup. Les oreilles sont dressées, idéalement triangulaires et courtes. La queue est attachée haut, pendante droite au repos, en faucille lorsque le chien est en éveil. Côté robe, on obtient des variantes allant du gris-sable au gris argenté voire gris foncé, avec un masque facial clair bien dessiné. En termes de mensurations, les mâles LOF font minimum 65 cm au garrot tandis que les femelles minimum 60 cm au garrot, pour des poids minimums démarrant à 20-25kg.
Côté comportement, le chien-loup tchécoslovaque a été retenu comme chien de travail (Groupe 1 chien de berger et de bouvier, section 1 chiens de berger avec épreuve de travail). Aussi c’est un chien avec du tempérament, courageux, actif, endurant, réceptif avec une bonne rapidité de compréhension et de réaction, une très grande capacité olfactive, très expressif, méfiant mais pas peureux, proche et très attaché à ses humains. Le mélange chien de berger et loup en a fait un chien très agile intelligent, polyvalent. Ils apprécient énormément les balades, notamment en groupe et se révèlent être de bons compagnons de randonnée, endurants et « tout terrain ».
Ce sont des chiens dit « low content », c’est-à-dire que le contenu de loup en terme de pourcentage est inférieur à 40%. Néanmoins, cela peut (mais n’est pas obligatoire) amener à des instincts plus marqués. Beaucoup de chien-loups vivent parfaitement avec d’autres espèces (chats, lapins, moutons, chevaux, etc). Pour cela il est conseillé de familiariser son chiot correctement le plus tôt possible avec de maximiser les chances d’entente avec d’autres espèces (quelques pistes sur cet article). Cependant il faut aussi savoir reconnaitre les limites pour la sécurité et le bien-être de tous.
En tant que chien d’utilité, on peut en voir en tant que chien de sécurité et de garde. Son physique est très dissuasif bien qu’en général il agisse plus comme chien d’alerte que chien de défense. Sa capacité olfactive évoluée de par le mélange chien/loup en font un remarquable pisteur. Ce sont des chiens qui préfèreront évoluer dans des environnements campagnards / montagnards plutôt qu’urbains (bien que ce ne soit pas impossible).
QU’EN EST-IL DE VUKI ?
Vuki est né en Lituanie. D’après le standard, il correspond parfaitement à ce qui est recherché (avec les nombreux titres qui vont avec pour appuyer ceci). Tête musclée, en forme de cône obtus, un front légèrement bombé avec un sillon frontal marqué, une protubérance occipitale bien visible, un museau sec et large avec un chanfrein rectiligne, yeux étroits, oblique, couleur ambre (l’ambre allant du clair au foncé !), les oreilles triangulaires et petites (ne doivent pas dépasser 1/6 de la hauteur au garrot), etc (si vous êtes curieux, je vous invite à aller sur le FCI et de jeter un coup d’œil au standard).
Issu du diaporama explicatif présenté à la conférence chien-loup de Saarlos du 5 avril 2014, publié par la NVSWH
Ci dessus un montage photo illustrant un comparatif d’un loup des Carpates, à côté d’un chien-loup de saarlos et d’un chien-loup tchécoslovaque et en dessous Vuki.
Coté comportement, en Lituanie les tests sont .. particuliers ? Du moins ils ne correspondent pas à mon éthique, mais ils ont été faits ainsi, Vuki a obtenu « excellent ». On simule une situation stressante/agressive et le but est que le chien fasse face et ne soit pas en état de fuite. Mais les années sont passées, après 5 ans passés à vivre en parc extérieur, il vit désormais avec nous en appartement. Et voilà ce que j’observe : en laissant le choix au chien, ça reste un chien qui fuira le conflit le plus possible. Il aime sa tranquillité, il est pacifiste, il est méfiant mais pas peureux, ose aller franchement au contact des gens. Mais il ne partira pas aussi facilement avec le premier venu. Il adore les caresses. Beaucoup. Le contact est très important pour lui. Il est très à cheval sur les codes canins (visible aussi quand il interagit avec un humain), il envoie des signaux très clairs et bien marqués. Bien qu’il esquive le conflit, il n’hésitera pas à se défendre ou à nous défendre si nécessaire : par deux fois il s’est déjà mis entre moi et un humain louche ou un chien intimidant, en étant droit dressé, les crocs dehors. D’un super self contrôle, il a suffi de s’écarter en lui disant que c’était ok qu’il pouvait laisser pour qu’il me suive, non sans garder un œil derrière qu’on ne nous suive pas. Il est discret, il ne fait pas le loup et l’entendre aboyer est d’autant plus rare. On ne l’entend même pas marcher (« à pas de loup » prend tout son sens). Il adore le confort présent actuellement chez nous. Le canapé est son endroit favori bien que son coussin mémoire de forme ne le laisse pas indifférent. Il préfère être dehors sur la terrasse plutôt que dedans, mais vivre dedans ne lui est plus anxiogène. En effet ses débuts chez nous (gestion séparation / solitude) ont été compliqués (cf article). On a cependant réagi immédiatement et avec du travail quotidien adapté, il est désormais content de rentrer. Coté éducation, au niveau de sa socialisation rien n’a été à faire, tout était ok – de toute manière il s’agissait de notre condition d’adoption. A côté de ça, avec nous il a appris le rappel uniquement par opportunisme, à se coucher (pour la séance d’ostéopathie), à s’arrêter et attendre, et surtout … les auto-contrôles. Du fait qu’il soit adulte et plutôt « facile », les choses ont été rapides. En général il suffit d’une fois pour qu’il retienne ce qu’on attendait de lui.
UNE RACE A METTRE ENTRE TOUTES LES MAINS ?
A mon sens, non. Il s’agit d’une race récente, bien que stabilisée en théorie, en pratique c’est autre chose, que ce soit en France ou non. Sujet qui révolte mais merci les tests ADN de tomber et d’apporter un peu de lumière : les retrempes de loup non déclarées (qui sont d’ailleurs illégales) qui sont bel et bien présentes dans le monde du chien-loup. Moi-même je ne suis pas vraiment dans les réseaux donc je dois connaitre qu’une vague superficie de tout ce qui s’y passe. Mais les résultats sont là : des comportements qui ne correspondent absolument pas à ce qui est recherché dans le standard et des propriétaires très souvent dépassés (et les abandons quotidiens qui en découlent). Des chiens peureux, des chiens anxieux, incapables de s’adapter convenablement et sereinement à leur environnement, qui deviennent difficiles, parfois même agressifs par mal-être. C’est une race à la maturité plutôt tardive. Autant physiquement que mentalement, on parle en général d’une « crise d’ado » qui dure bien jusqu’à 3 ans, avec une stabilisation et des comportements plus raisonnables après 3 ans (voire plus pour certains). Tout le monde n’est pas prêt pour supporter cela et c’est à prendre en compte. Car si on manque de patience, qu’on se frustre on tombe vite sur un rapport de force et ça serait bien dommage de briser une relation qui est déjà bien fragile sur un chien plutôt sensible. Autre point important : la socialisation. Entre ceux qui « pratiquent » l’imprégnation, ceux qui n’offrent pas/peu de contacts canins, des parents parfois eux-mêmes immatures qui ne savent pas enseigner les bons codes aux chiots, etc … Là aussi c’est un peu le désordre. Et un chien-loup avec sa puissance physique, sa force maxillaire, sa capacité à mémoriser et son excellente mémoire sur le long terme, autant de choses qui peuvent rapidement le rendre ingérable.
Pour rappel également : la hiérarchie n’existe ni chez le chien ni chez le loup. Alors même si la petite part de loup qui coule dans les veines de ces chiens est bien présente, il n’y a pas de hiérarchie qui tienne. Pour ceux qui s’y intéressent, les articles et livres sur l’étude des comportements du loup existent y compris ceux de l’inventeur du terme « alpha » qui explique très correctement ce qu’il entend par ce terme, et qui à l’heure actuelle a été largement modifié à la convenance de chacun, à tort. Je vous invite à consulter la video ce scientifique qui explique de manière vulgarisée la définition de son terme vis à vis des comportements étudiés des loups. Rien à voir avec de la dominance, juste une question de biologie et d’organisation familiale (Cf cette videohttps://www.youtube.com/watch?v=tNtFgdwTsbU ).
Tout cela pour dire qu’il y a de nombreuses choses à prendre en compte, des choses qui pour ma part me déplaisent parfois car le constat qui suit sur des chiots ou chiens adultes de cette race est qu’ils sont mal dans leur peau tout simplement, avec des comportements parfois alarmants. D’un point de vue éthique, je suis séduite par un physique « loup » évidemment. Mais je suis avant tout séduite par un chien bien dans ses pattes. Chercher le loup au point d’en avoir le comportement, je dis non. Le loup doit rester où il est et où il se sent bien : dans la nature. Malheureusement, tous les éleveurs ne sont pas de cet avis ou bien disent l’être mais travaillent tellement le physique (et jusqu’à quel point après ce que j’ai cité juste avant ..) qu’ils oublient le comportement et on en arrive à des animaux qui vivent en chenil, qui vivent enchaînés, des animaux qui ravagent tout à l’intérieur, qui ne savent pas bien se comporter avec les autres chiens dès le plus jeune âge, ni avec les humains, dans divers environnements, etc.
COTE SANTE ?
Le chien loup tchécoslovaque est considéré comme un chien de grande race. Sa moyenne de vie est de 12-15ans. Sa robustesse recherchée par le croisement avec le loup, fait de lui un chien peu touché par des maladies. Comme beaucoup de chiens de grande taille, il peut être touché par la dysplasie des coudes ou des hanches (vérifier les parents, ne pas faire reproduire de parents atteints est la meilleure des solutions). Une bonne alimentation et pas de traumatisme physique durant la croissance éviteront également le développement de cette maladie. Le Nanisme Hypophysaire est une maladie qui conduit à un retard de croissance. Quelques mois après la naissance on remarquera une petite taille, un retard sur l’apparition du poil d’adulte voire perte de poils. Déficience hormonale due à un sous-développement de l’hypophyse qui engendrera des problèmes de santé et une espérance de vie plus courte. Cette maladie peut aussi être dépistée et on évitera les reproducteurs qui portent ce gène. Enfin la Myélopathie Dégénérative qui est une maladie engendrant la dégénérescence au niveau de la moelle épinière et donc une paralysie progressive. On remarquera vers les 5/8 ans en moyenne du chien, une perte de coordination des membres postérieurs conduisant à la paraplégie, incontinence urinaire et fécale, peut aller jusqu’à la tétraplégie. Maladie pouvant également être dépistée.
A QUOI S’ATTENDRE COMME PROBLEMES COMPORTEMENTAUX POSSIBLES ?
Possible ne veut pas dire obligatoire. En sélectionnant un bon élevage qui éduque avec respect, qui est capable de faire une bonne sélection des parents mais également des chiots vis à vis de leur futures familles, une bonne socialisation les 2 ou 3 premiers mois, en se faisant accompagner fréquemment/régulièrement (notamment la première année) par un professionnel de l’éducation et du comportement notamment quand on est novice, c’est se mettre toutes les chances de son coté pour que tout se passe bien.
Mais bien entendu on peut se tromper a n’importe quelle étape citée et il faut être prêt à faire face à des réactions parfois très fortes. Le chiens-loup tchécoslovaque n’est pas considéré comme une chien discret qui prendra facilement sur lui, il a au contraire tendance à bien s’exprimer.
• La solitude peut être un gros point faible. Pourtant cela me semble primordiale qu’un animal domestique puisse supporter de rester seul sans être dans un état d’anxiété (vétérinaire ? Absence pour le travail ? Décès du compagnon canin ? etc). Aussi dès chiot, qu’il vive seul ou non, c’est un apprentissage à prendre en compte pour qu’il soit fait le plus efficacement possible (peut se réaliser adulte ! Vuki à appris à 6 ans .. il n’y a pas d’âge pour apprendre). En effet les destructions peuvent vite arriver (mobilier détérioré, murs et sol creusés, porte arrachée, et j’en passe. Par expérience, nous avions tout prévu pour l’apprentissage de Vuki. J’étais 100% disponible sur plusieurs semaines afin de simuler des absences comme bon me semble, mon compagnon pouvant également adapter son emploi du temps. Nous avions prévu de quoi bloquer les accès aux choses auxquelles en tant qu’humain on tient, ainsi qu’une caméra. Tout notre protocole est disponible sur cet article. Néanmoins les oublis ou échec peuvent arriver. Voici ce que Vuki à fait en moins d’une minute la première semaine de son arrivée. La seconde semaine j’avais intentionnellement fait le test de laisser la chambre ouverte en pensant que nos odeurs le rassurerait : murs griffés, lit et sommier retournés à l’envers, bordure de lit arrachés, tableau lacéré, lampe cassée, poignée de radiateur arrachée, …
Petit cadeau fait en même pas une minute (merci la caméra) pour tenter de nous rejoindre …)
Après quelques stratagèmes pour bloquer les accès plus adaptation de notre manière de l’accompagner pour moins stresser, nous pouvons le laisser seul sans Eos plusieurs heures sans aucun stress, même chambre ouverte.
• L’entente avec les autres chiens / animaux : une notion qui correspond à toutes races. Une familiarisation bien effectuée dès le plus jeune âge, maximisera les chances d’entente (sans garantie à 100%). Je lis souvent des retours de petits chiens fortement agressés, de chats ou lapins tués, etc. Dans la grande majorité des cas la familiarisation ou la socialisation est mal effectuée, la lecture des signaux (lecture de ce livre fortement conseillée quand on accueille un chien chez soi) mal réalisée et des drames peuvent arriver. Il est primordiale d’apprendre les auto-contrôles, de socialiser des chiots avec des chiens matures, équilibrés, calmes et respectueux, dès son arrivée à la maison (et avant à l’élevage). Chaque jour qui passe est un apprentissage pour le chien et les 3/4 premiers mois sont surement les plus importants. Pas besoin d’en faire beaucoup. Mieux vaut en faire peu mais régulièrement et bien, avec des petits ou grands chiens, mâles et femelles, des animaux de toutes sortes, etc. On lit souvent que les CLt sont très souvent agressifs avec leurs congénères, encore plus de même sexe : comme pour toute race, la socialisation bien effectuée est primordiale. Pour qu’il sache s’adapter et interagir correctement avec les autres, même quand quelque chose lui déplaît, sans rentrer dans des comportements agressifs. Au contraire ce sont des chiens qui apprécient de manière général les contacts sociaux. Ne serait-ce que saluer des chiens peut être bénéfique. Attention aux rencontres forcées, faites en tension, aux traumatismes physiques mais surtout psychologiques, aux situations de chiens qui se harcèlent, etc. Ce sont des chiens sensibles de nature qui ont tendance à mémoriser facilement les choses désagréables et qui auront un tempérament pour le dire. Cela peut aboutir effectivement à des comportements « agressifs », car on peut se tromper, mal accompagner son chien ou autre. Se sont des chiens qui peuvent faire peur et peuvent faire des dégâts. Les habituer à porter la muselière en cas de besoin me semble également un apprentissage indispensable à son bien être et à ceux des autres chiens/humains. Bien que rien ne soit irrattrapable, préservons vos chiens de mauvaises expériences à répétition, quelles soient impressionnantes ou non. Mais ne les empêchons pas d’apprendre et bien sur ne dramatisons pas tout également.
• Chien de travail : comme tout chien de travail, ce sont des chiens qui apprécient être stimulés. Mais stimulés intelligemment. Sous stimulés, l’ennui peut vite arriver et donc ils trouveront très vite comment faire pour combler leurs besoins (et en général c’est rarement ce qu’on apprécie nous humain …). Sur-stimuler, attention à vous accrocher et ne pas vous arracher les cheveux. On dit qu’un CLt peut récupérer 5 fois plus vite qu’un autre chien, du coup il vaut mieux éviter d’appuyer sur le bouton on, sous peine de risquer ne pas trouver de bouton off. La plupart des troubles comportementaux font se traduire par des chiens qui ne se canalisent pas, qui détruisent, qui deviennent brutaux, souvent avec leur gueule (qu’ils utilisent beaucoup !). Avec sa capacité olfactive et sa réflection, il ferra un excellent pisteur. Enrichir leur environnement, leur donner de quoi mastiquer, leur permettre de réfléchir de manière régulière est une bonne chose à coté de balade quotidienne. Vuki apprécie faire des balades courtes (30/40 minutes) mais plusieurs fois par jours. En revanche de temps en temps nous lui proposons désormais de nous accompagner en randonnée. Grimper partout, explorer, prendre de la hauteur pour observer en toute discrétion, il adore ! Tout comme se baigner, chose qu’il ne s’empêche jamais de faire. Même si ce sont des chiens disposés à se dépenser surtout mentalement mais aussi physiquement, ils peuvent tout à fait apprécier le confort de la maison et de s’y reposer de longues heures.
En résumé : un chien qui va vous éduquer autant sinon plus que vous ne l’éduquerez. Un chien qui demandera des personnes redoublant de patience, capable de remises en question constantes et surtout capable de lâcher prise (adieu l’autoritarisme et la pseudo hiérarchie) avec une cohérence sur les demandes et les attentes. Ensuite cela peut devenir un véritable bonheur sans même mal vivre l’aventure si on fait les bons choix et qu’on est réellement prêt.
Première expérience pour le moins plutôt positive ! En effet, c’était un de nos objectifs à Cyril et moi, de pouvoir se déplacer librement avec nos chiens, partir à l’aventure, explorer et découvrir de nouvelles choses. Je passais un temps énorme à admirer les comptes et videos de couples partant avec leur chien dans des véhicules aménagés, n’importe où n’importe quand. C’était donc décidé, à Noël, on voulait profiter de notre descente sur la Côte d’Azur (afin de rejoindre nos familles pour les fêtes) pour vivre cette expérience. Nous avons donc aménagé sommairement notre Kangoo afin de pouvoir dormir dedans et que les chiens puissent être à l’aise durant ce long trajet. Je vous invite à cliquer ici pour connaitre les aménagements que nous avons réalisés et ce que nous allons améliorer suite à cette première expérience.
DETERMINER UN ITINERAIRE
Notre objectif était de nous rendre à Nice quelques jours avant de revenir à Bordeaux. En théorie environ 7h de route via l’autoroute mais nous n’avons pas souhaité la prendre pour deux raisons. La première financière : une économie considérable concernant le péage et très peu de changement coté essence. La seconde est que le but d’un road trip, à notre sens, est de pouvoir s’arrêter et découvrir quand on le veut. Et c’est en sortant du trajet classique « autoroute » que nous avons pu admirer des paysages incroyables. Pour quelques heures de plus, cela valait le coup.
Nous sommes donc passé par Toulouse, Millau, Montpellier d’où nous avons commencé à longer la Côte afin d’avoir accès facilement à des vues sur la mer, en passant ensuite par Marseille jusqu’à Nice. Nous sommes arrivés dans la nuit, vers 4h du matin et nous avons avons dormi quelques heures au Col de Vence pour pouvoir profiter du silence de la montagne et surtout de la vue incroyable sur la Côte d’azur au petit matin.
Au retour, nous souhaitions au départ prendre un itinéraire différent afin de découvrir d’autres secteurs et également en profiter pour passer par le Vaucluse afin de voir le « Colorado provençale ». L’itinéraire le plus intéressant nous indiquer de conduire par la montagne et de passer par Digne-les-bains, mais de peur d’avoir froid pour la dernière nuit, nous avons choisi de rester coté bord de mer jusqu’à St Raphaël avant de remonter par Salerne, etc.
NOS COINS DE BALADE
Notre premier arrêt (et première nuit) s’est déroulé au col de Vence. Tellement vaste et désert, c’était idéal pour avoir une vue panoramique incroyable sans être dérangé et sans déranger. Les chiens ont pu profiter de caracoler dans ces immensités de garrigue. Néanmoins nous n’y sommes pas resté longtemps. Arrivés le 23, c’était la course pour finir les derniers cadeaux, voir nos familles et nos amis jusqu’au 25.
Observatoire de Calern
Des le 26 nous avons entamé de belles balades dépaysantes et ressourçante ! Nous avons retrouvé les amis Naoko_akita_inu et Osaka.sibhusky pour découvrir Caussols ! Départ à l’observatoire de Calern, qui offrait une superbe vue sur le plateau de Caussols. Nous sommes allés crapahuter dans les cailloux, à travers le relief montagnard du secteur. Je retrouvais dans ces paysages différentes références : l’observatoire me faisait penser à des habitations tout droit sorties de Star War. En continuant d’explorer les plateaux karstiques, nous avons même pu nous aventurer dans une grotte, me projetant alors dans l’univers du Seigneur des anneaux !
Isola 2000
Le lendemain nous avons rejoint Luna_hushy_siberien , un super binôme, à Isola 2000 pour profiter d’une belle matinée à la neige ! Isola 2000 est une station de ski ce qui demande de faire attention pour le départ afin de bien protéger son chien du passage des skieurs et vis versa. Par sécurité pour tous, on a tenu en laisse le temps de rejoindre les parcours balisés de randonnées en raquettes. Nous avons donc par la suite détaché les chiens qui ont pu profiter pleinement. Le décors était incroyable, même si nous ne sommes pas allés loin pour une question d’organisation (nous n’avions pas la journée de disponible). En résumé une belle matinée !
Colorado provençale
Enfin le dernier jours nous sommes allés dans le Vaucluse, découvrir le « Colorado provençale » ! Le parking est payant (5euros) et donne accès ensuite au parcours balisé pour découvrir ce lieu atypique. Cette terre et cette roche rougeâtre avec un relief et une végétation aride qui nous a transporté en effet dans un paysage complètement américain. Les chiens étaient heureux, exploration, grimper partout, se rouler dans la terre rouge (Eos en porte encore quelques couleurs). Un paysage bluffant à découvrir bien que mon seul bémol réside dans le fait que ce soit « plus petit que ce que j’imaginais ».
COMMENT GERER L’ORGANISATION (NOURRITURE, PRESENCE/ABSENCE DES CHIENS, OU DORMIR)
Etonnement nous avons été super bien accueilli avec les chiens ! Peut être le coté loup pour l’un et peluche pour l’autre. Voire même trop bien accueilli, c’était un peu les attractions du jour. Il fallait donc faire attention à leurs signaux et leurs envies qui passent à mon sens toujours avant. Ca peut être le moment de sensibiliser et d’éduquer aux bons gestes, notamment pour les enfants. Nous avons pu prendre notre petit déjeuner dans une des nombreuses brasseries de bord de mer. Nous avons pu également manger au restaurant les 3 Brasseurs à Antibes. Nous avions également prévu de faire une escape game avec des amis à Planète expérience à Antibes. Cette fois ci le jeu n’était pas aménagé pour les chiens, ils sont donc restés au calme dans le camion. Cela leur permettait aussi de faire une pause (notamment durant les fêtes et l’agitation). Le camion est parfaitement isolé et sécurisé, nous avions pris des plaids avec leurs odeurs (ainsi que nos affaires) et éventuellement des choses à ronger (ils n’en voulaient pas).
L’avantage de ne pas avoir de caravane, c’est de pouvoir un peu gruger et se garer partout. On a privilégié le fait de dormir en hauteur pour le matin pour avoir des points de vue incroyables : col de Vence, St Jeannet, etc ! Les chiens étaient nourris le soir. Ils sont au BARF et étant donné que nous sommes les rois de l’organisation, nous avons oublié de déshydrater les rations au préalable. Pas de panique, on a donc pris les boites de rations congelées, les avons mis dans un sac avec des pains de glace et une fois arrivé à destination, les boites ont été mises au congélateur chez nos familles et en repartant, nous avons acheté ce dont nous avions besoin.
QUOI PREVOIR DANS SON SAC
Nous n’avions pas prévu beaucoup de choses. Dans le premier sac nous avons prévu le matériel pour les chiens – harnais, colliers avec numéro, clochette, laisse et longe. Nous y avions caché aussi des friandises à ronger (sabots, oesophage déshydraté, etc). Pour la sortie à la neige j’avais prévu des chaussures pour les chiens (marque ruffwear ) mais au final il n’y en a pas eu besoin. Et bien entendu une gamelle pliable et de l’eau surtout quand on part randonner le matin.
Dans le deuxième sac nous avons prévu trousse de secours presque 100% naturelle et les carnets de santé !
Dans un troisième le matériel informatique : les portables avec batteries externe, l’appareil photo (@canon 1100D avec objectif 50mm ) chargé avant de partir et une carte mémoire vide, et enfin de le dernier petit nouveau que je valide : l’osmo pocket ! La plupart des plans (ceux stables !) de la video suivante proviennent de ce petit bijoux qui était toujours glissé dans ma poche et que je dégainais dès que possible.
Dans le quatrième, nos vêtements bien entendu, adaptés au climat hivernal et aux activités de randonnée.
Je vous laisse sur ces dernières images qui retracent un peu ce séjour .. bon visionnage !
Depuis qu’Eos est arrivée à la maison, mon objectif est d’aller à la neige ! On a fait une tentative il y a un an mais manque de chance, la neige n’a pas tenu et nous n’avons pas pu en profiter convenablement. Cette année c’était hors de question de louper ça, je voulais voir Vuki et Eos s’éclater dans la poudreuse. Une amie avec sa chien loup tchécoslovaque ( @nissa_modele ) m’a proposé à l’improviste une journée à la neige. Ni une ni deux c’est parti !
Destination : lac de Payolle
Pour une première sortie à la neige, on voulait trouver un site simple d’accès, pas trop compliqué et avoir un super décors. On nous a donc conseillé le lac de Payolle, qui est à environ 2h30 du sud de Bordeaux dans les Pyrénées. En effet rien a redire, le site était magnifique et simple d’accès. Le parking se trouve directement à coté du lac et des chalets, on pose tout de suite les pieds dans la neige. Le décors était superbe, le soleil reflétait dans le lac, immobile, tel un miroir où se reflétait la montagne. Les chiens contre toute attente de ma part étaient calmes. Pas de surexcitation ils sont tout de suite restés attentifs, bien qu’heureux de tout découvrir, de se rouler dans la neige et de partir explorer.
Le site est vraiment sympa, les circuit sont balisés, les chemins sont bien définis. On croise surtout des randonneurs à pied, certains en raquettes ou en ski de fond. Il y a donc différents parcours mais nous avons fait le choix pour cette première de pas marcher loin et de rester quelques instants sur des spots précis. On trouvait des coins avec de grandes plaines enneigées sans aucune trace, le bonheur de courir dedans (bien s’assurer au préalable que le terrain ne soit pas escarpé, avec des crevasses etc).
Quoi prendre dans son sac ?
Pour cette sortie ci, j’ai pour ma part pris le minimum. J’avais des bottines pour chien de la marque Ruffwear pour les pattes d’Eos. Je n’en ai pas encore pour Vuki. Mais ils n’en ont pas eu besoin.
⇥ Les chiens étant en libre, je voulais les équiper du GPS Weenect, malheureusement depuis des mois nous n’avons pas réparé le boitier, du coup j’ai fait sans. Mais les chiens étaient top, pas eu de problème de ce coté là.
⇥ Bien entendu une trousse de secours avec des choses de base : pansement, bandage, argent colloïdale, ciseaux, sérum physiologique, compresses, poche de chaud/froid, etc.
⇥ J’ai également pris le réflexe de prendre les carnets de santé lors des randonnées. A force d’entendre des retours d’accidents, je me suis dit que ça sera toujours bien de l’avoir sur soi lors de sorties de ce type.
⇥ Je n’ai pas pris d’eau ! Avec le lac, la rivière et la neige présents sur le circuit, j’ai fait exceptionnellement l’impasse dessus, juste une bouteille pour moi. Et pas de Barf puisque nous restions que la journée.
⇥ J’avais donc mes longes de 10 m de chez maxizoo dans le sac en cas de besoin (mais à vrai dire on en a pas eu besoin, on a croisé que 5 chiens je dirais et deux groupes de marcheurs en 5h). Je n’ai pas pris les harnais car je ne désirais pas les attacher. Si le site n’autorisait pas les chiens en libre, j’aurais pris des harnais de traction de type manmat pour que les chiens soient confortables.
⇥ Enfin le matériel pour immortaliser ceci, un appareil photo ( Canon ) et mon téléphone pour garder quelques images de cette première expérience. Moi qui aime bien filmer, j’ai pour une fois demandé quelque chose au Père Noël, en espérant que celui ci réponde favorablement à ma demande !
Les échauffements et étirements
Avec le froid c’est d’autant plus important de bien s’échauffer avant l’effort et de bien s’étirer après l’effort. Et même sur un terrain « facile ». Il existe ceux dit actifs et les passifs. Dans tous les cas si vous ne les connaissez pas, certains professionnels (ostéopathes, éducateurs canin qui pratiquent des activités sportives, etc) seront en capacités de vous les montrer et ce en fonction de l’activité et de l’effort à fournir.
Pour ma part j’avais oublié les échauffements à l’aller …mauvaise élève que je suis !
En attendant vous pouvez retrouver une video (faite avec le téléphone rapidement) qui retrace un peu notre journée en cliquant ici . Il vous suffit de faire défiler en glissant sur la gauche ☾
Je n’ai pas la prétention d’avoir toujours bien choisi ou du moins de m’être posée les « bonnes » questions. Par chance nous avons de merveilleux compagnons canins tout à fait équilibrés, avec leurs petits défauts qui font tout leur charme aussi. Mais il faut savoir évoluer et s’améliorer. Je pense que pour Nux nous avons d’ailleurs plutôt bien géré de notre coté et trouvé un élevage répondant à « un idéal »canin selon moi. N’oubliez pas que vous pouvez trouver votre bonheur également dans les refuges et associations ! Choisir un jeune ou moins jeune chien dans ces établissements ne sera ni moins intéressant ni forcément plus compliqué. Cela peut juste être différent parfois. Et vous pouvez également vous faire accompagner par un professionnel en comportement pour vous aider dans votre décision.
Connaissances en comportement et prémices d’éducation actualisées
• Un éleveur n’ayant aucune connaissance actualisée sur le comportement canin, voire une éducation non respectueuse réalisée sur ses reproducteurs sera à mon sens à éviter. Des adultes agissant par méfiance/peur face à l’humain voire agressivement, risqueraient d’induire des premiers apprentissages négatifs pour les chiots. De même si les chiots subissent eux aussi des actions discutables, notamment lorsque l’on sait que les premières semaines de vies sont cruciales pour les apprentissages et les adultes futures qu’ils seront.
• Les connaissances de bases lui permettront de lire les chiots et de conseiller les futurs propriétaires sur le choix du chiot et diminuer ainsi les risques d’incompatibilité futures. De même un bon éleveur discutera longuement avec vous, s’intéressera à votre mode de vie et vos objectifs pour vous orienter au mieux.
Vuki vieno kraujo, né dans un élevage en Lituanie, acheté par un élevage français. Tous les tests de santé ont été réalisés
La sélection des chiens
• Les chiens LOF possèdent des fiches généalogiques qui sont consultables sur le site de la société centrale canine. Si vous vous y connaissez vous pouvez jeter un coup d’oeil et vérifier le taux de consanguinité, la qualité des reproducteurs et lignées, etc. Les NON LOF (race non reconnue comme le tamaskan par exemple) peuvent également disposer d’une fiche généalogique.
• Vous devez et l’éleveur se doit de montrer les fiches de soins des parents, les tests réalisées et les résultats obtenus. Suivant les races certaines maladies sont ciblées. Par exemple chez le chien-loup, il est recommandé de faire 3 tests : myelopathie dégénérative, nanisme hypophysaire et dysplasie .
• Un bon élevage se concentrera à reproduire 1 à 2 races maximum. Evitez les multi-races ou les élevages usines qui sont très rarement de qualité (autant d’un point de vue comportement que sanitaire).
• Demandez à rencontrer les parents des chiots (au minimum la mère si le père n’est pas présent au sein de l’élevage). Si la mère présente des comportements complexes/alarmants où si l’éleveur vous refuse sa visibilité, il serait sans doute plus sage d’éviter cet élevage.
Eos, née dans un élevage familiale au Nord de Bordeaux.
Les installations
• En tant que futur propriétaire, vous pouvez (vous devriez) demander à visiter les lieux. Les photos du site internet ne suffisent pas et peuvent être mensongères. Refusez d’alimenter des élevages où les conditions ne sont pas respectueuses des besoins des animaux. Si l’élevage refuse ou vous propose de vous livrer le chien sans visite possible, mieux vaudra en arrêter là. Rappel : et évitez d’alimenter la vente d’animaux en animalerie ou présentés lors des salons du chiots.
• Favorisez les élevages qui proposent un cadre de vie proche de celui où votre chien évoluera : espace vert spacieux pour découvrir le monde extérieur, accès à l’intérieur pour s’habituer aux bruits quotidiens, familiarisation avec des espèces différentes (humains/enfants, chats, chevaux, poules), découvertes des bruits courants (voiture, musique, ..), d’odeurs, de matières, de situations (découverte de situations plus urbaines notamment si certains chiots vivront dans genre d’environnement), manipulation, évolution au milieu (et pas seulement à travers des barreaux) de plusieurs chiens adultes, …
2019, première sortie à la neige tous les 3
Les soins
• Tests réalisés sur les reproducteurs concernant les maladies courantes qui touchent telle ou telle race de chien. Un gage de professionnalisme et participe à la justification du prix du chiot.
• Suivant les races (je pense ici aux chiens-loup), les tests ADN peuvent également être intéressant.
• L’alimentation est un point clef. Un élevage qui nourrit avec des produits de qualités moyennes à faible ou en quantité insuffisante peut risquer de créer des problèmes de santé aux parents comme aux chiots. Concernant le BARF, assurez vous qu’il est équilibré, nourrir simplement avec de la viande n’est pas suffisant.
• L’âge de reproduction et les conditions : les élevages réalisant des saillies obligées et non naturelles seront évidemment à bannir. Les élevages où les reproducteurs commencent avant deux ans et continuent à plus de 6/7 ans (surtout concernant les femelles) sont de mêmes à bannir. De même si les femmes reproduisent trop fréquemment. Ce genre d’actions traduit un manque de respect tant pour l’aspect psychologique que physique des animaux.
• Les chiots doivent partir à 8 semaines (par un jour de moins) identifiés, primo vaccinés et vermifuges. Vous devez disposer de son carnet de santé avec son numéro d’identification, les dates des vaccins et vermifuges, l’attestation vétérinaire de bonne santé du chiot et du contrat de vente (+ livret sur la race et l’accueil d’un chiot avec des données actualisées).
Se rapprocher d’un élevage qui fait le plus possible bien les choses, c’est se mettre toutes les chances de son coté pour avoir un chiot équilibré qui grandira bien. Aussi ne sous estimez pas ceci, n’alimentez pas les réseaux de vente (animalerie, salon, ..) qui ne répondront pas à tous ces critères. Un éleveur consciencieux ne placerait pas ses chiots dans de tels environnements qui ne sont absolument pas adaptés.
Originaire de Nice, je suis bien heureuse d’avoir la chance de connaitre les paysages bordelais. Ici, on retrouve des coins de balades pour tous les goûts, du parc urbain à la forêt sauvage, en passant par les plages. Seul me manque le relief ! Vivant au Sud de Bordeaux, nous avons rapidement découvert des coins sympas où balader, permettant des balades libres la plupart du temps (les chiens en libre y sont tolérés, à condition évidemment de respecter l’environnement et les autres usagers). Bien sur je ne listerais pas tous les coins, mais les principaux sera là !
Les points d’eau ?
L’été à Bordeaux, le soleil tape. Aussi il est fort agréable de profiter de balade à l’ombre des arbres, près de points d’eau. Même si Eos et Vuki ne subissent pas énormément la chaleur, ils apprécient tout de même les nages et infusions dans les rivières et lacs. Cependant, comme chaque année : attention aux cynobactéries, majoritairement présentes dans les lacs (eau stagnante au soleil = prolifération).
> Forêt de Canéjan Forêt idéale pour une balade tranquille au frais dans les bois et le long de l’eau Bourde. Plusieurs boucles sont possible. On retrouve en effet plusieurs itinéraires de randonnées qui passent par ce bois pour rejoindre aussi bien le prieuré de Cayac (Gradignan) ou le Lac vert (Cestas). Les chiens peuvent patauger dans l’eau, les chemins sont en général très longs, donnant une bonne visibilité sur les autres usagers. La chasse n’y est pas aurorisée cependant le bois est voisin d’une partie privée ou celle ci est exercée .. Attention donc !
> Plaine des biges Dans le même étape d’esprit, balade en forêt, sol sableux et ce le long d’une jalle, rien de mieux pour les balades estivales. Le lieu est immense et permet de longue promenade. En automne/hiver attention à la chasse cependant …
Eos, 2018
> Lac vert Lac situé sur la commune de Cestas où la pèche est exercée. Le site est petit mais se trouve à proximité de la forêt de Canéjan. Il est donc facile de la rejoindre pour effectuer une plus grande balade. En revanche, s’il on veut profiter d’un moment paisible au bord de l’eau pour faire baigner les chiens, le site est idéal. Les chiens ne sont pas autorisés en libre.
> Lac bleu Petit lac entouré par une petite forêt bordé par la route et par les vignes. Les chiens ne sont théoriquement pas autorisés à être en libre (bien qu’on en retrouve beaucoup en libre). Des nombreux canards sont présents, le cadre est apaisant, les couleurs sont superbes, notamment le bleu du lac.
> Prieuré de cayac Parcours linéaire le long de l’eau Bourde. Les chemins sont bien dessinés et mènent au moulin d’Ornon, ou bien au prieuré. Le parcours est ombragé, sous une belle ripisylve. On peut y croiser des marcheurs, des familles. Les chiens en libres sont tolérés.
> Lac de paloumey (et autres gravières dans le médoc) Un beau lac aux portes du médoc, d’une eau bleue cristalline, encerclée de nombreux sentiers menant à des pinèdes. Endroit paradisiaque où l’on aime tremper les pieds l’été …
Ou fuir les chenilles processionnaires ?
Habitant rive gauche, nous avons donc principalement accès aux parcs se situant de ce coté. Néanmoins le fléau du printemps et de l’été c’est bien les chenilles processionnaires … Malheureusement rive gauche, c’est les landes, autrement dit le coin favori de ces bestioles. Rive droite, la végétation est beaucoup plus feuillue ce qui permet des balades plus sereines.
> Carignan Un petit coin tranquille qui rejoint bouliac. Une grande plaine au début donnant directement sur des chemins sinueux en foret. Plusieurs itinéraires avec diverses boucles plus ou moins longues.
> Pouqueyras Petit bois en bordure de vigne. Ici, le maitre mot est tranquillité, les chemins amènent à un petit ruisseau en contre bas, petit moment pour se rafraîchir à l’ombre.
> Pompignac De grandes plaines en démarrant qui permettent une grande visibilité. Agréable pour les chiens qui apprécient observer de loin et analyser l’environnement pour se détendre. Au cours du parcours, cela débouche sur une petite partie en forêt, à l’ombre.
> Sadirac Petite boucle agréable en forêt. Je la trouve moins agréable en hiver car très les chemins sont très boueux, mais en été c’est vraiment plaisant. Le parcours se dessine au travers d’un sentier étroit tout du long, peu fréquenté, passant le long d’un cours d’eau, longeant parfois des enclos de vaches et chevaux. Cela se termine en débouchant sur un piste cyclable qui ramène au parking.
> Cenac Départ d’itinéraire d’une belle petite randonnée en campagne entre forêts et vignes. Vous y rencontrerez des enclos avec ânes, chevaux et moutons. La randonnée peut se transformer en balade en raccourcissant l’itinéraire. Mais très agréable, dans le silence et l’apaisement.
> Forêt départemental Migelane Forêt présente sur la commune de Martillac. Forêt aménagée, aux grandes allées entretenues. Les visibilités sont parfaites pour voir au loin, les parcours sont bien balisés afin de faire les boucles qu’on souhaite, la plus grande allant jusqu’à 2 ou 3 heures de marche. Un petit étang est accessible et permet aux chiens de se rafraichir. Les chiens en libre y sont tolérés par la plupart des usagers mais il me semble qu’un panneau « chiens attachés » est présent. Des balades collectives s’y déroulent car il est rare de se croiser tellement le site est grand. La chasse ni est pas autorisée.
> Les sources à Cestas Proche du parc Monsalut (parc disposant des deux points d’eau juxtaposés à de grandes plaines. Le lieu est principalement fréquenté par des pécheurs, les chiens en libre sont tolérés), le bois des sources de Cestas est un endroit idéal pour profiter d’une longue promenade en foret. Différentes ambiances passant des petits chemins sinueux longeant le ruisseau ou bien en s’éloignant, des grandes allées sableuses sous les pinèdes. Les chiens en libres sont acceptés, néanmoins attention en période de chasse.
Eos & Vuki, 2019
Les coins pour « travailler »
> forêt du bourghail Forêt urbaine, avec des chemin goudronnés, permettant de déambuler sous un couvert forestier qui donne sur différents observatoires. En montant sur ces derniers, on peut apercevoir les beaux paysages de Pessac. Le site accueil de nombreux usagers. Un parc pour enfant et différents parcours sportifs en entrant, ce qui implique que les chiens doivent être attachés. Plus loin dans le parc, une immense prairie est accessible (bassin de rétention d’eau) et permet de pouvoir lâcher les chiens avec une bonne visibilité. On peut croiser de nombreux joggeurs, cyclistes, etc.
> Parc de mandavit Parc doté de grandes prairies (plaine des sports et prairie fleurie). Idéal lorsqu’on a besoin d’espace en début de balade, de voir de loin etc. Ensuite libre à nous de vouloir s’aventurer dans la forêt. Une belle pinède aux allures sauvages, aux nombreux chemins formant un grand labyrinthe. Les chiens en libre sont tolérés, il y a d’ailleurs une assez forte présence de chiens, ce qui est intéressant lorsqu’on cherche à offrir des contacts sociaux à son chien. L’intérêt réside également dans la présence du parc du moulineau, juxtaposé à la forêt, où l’on retrouve de nombreux animaux d’espèces diverses, ce qui permet de familiariser son chiot/chien.
> Bois des sources du peugue De nombreux fossés sont présents et permettent aux chiens qui aiment, de se baigner (du moins l’hiver). L’été, le petite étang au début du parc permet aussi de se rafraichir mais attention aux algues ! Un centre équestre est présent au milieu du parc, des chevaux s’y balade régulièrement donc vigilance pour ceux qui sont excités/prédateurs.
> Parc du bourran Petit parc où les chiens doivent être attachés mais où l’on retrouve un grand point d’eau abritant de nombreuses espèces de volatiles mais aussi des ragondins qui ne sont pas beaucoup farouches !
Mes endroits favoris
> La plage de la salie (autorisée aux chiens toute l’année) L’océan et ses plages de sables, les dunes et les immenses pinèdes. Le rêve tout simplement. L’endroit idéal pour faire le vide, lâcher son chien et ne plus penser à rien, profiter de l’air marin et contempler le paysage.
Eos, 2018
> Lac d’hostens Endroit que j’apprécie énormément, avec ces nombreux lacs et lagunes, dissimulants des petites criques secrètes ou l’on peut se poser avec son chien. L’été, l’endroit est très fréquenté mais hors saison, les chiens sont tolérés en libre et il est agréable de faire le tour de ces points d’eau. Une petite plage de sable au début est très appréciable, le décors est superbe, il existe même des randonnées avec différents parcours.